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36 millions de professionnels de l’informatique concernés par l’IoT

 

« L’Internet des objets représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet. L’internet des objets est considéré comme la troisième évolution de l’Internet, baptisée Web 3.0 », nous explique Wikipedia. Même s’ils restent relativement discrets aux yeux du grand public, les objets connectés ont ainsi peu à peu envahi notre quotidien, puisque leur nombre sera multiplié par 10 entre 2010 et 2020. Cette croissance exponentielle du secteur de l’IoT va également booster le marché de l’emploi puisque AB Research estime à 1,7 million le nombre de développeurs qui ont travaillé sur des projets liés à l’Internet des objets.

 

À la rencontre de nombreux métiers

 

Les développeurs ne sont pas les seules ressources impactées par les objets connectés. Chékib GHARBI, Directeur Général du CITC (Centre d’Innovation des Technologies sans Contact), premier cluster dédié à l’Internet des objets pour un Internet du Futur en France, souligne même que « l’IoT est vraiment à la rencontre de nombreux métiers : électronique, informatique embarquée, informatique applicative, analyste, designer industriel, expert antennes, télécom, cloud, infographiste, packaging, mécanique… ». Le point commun entre tous ces métiers ? Une nécessaire pluridisciplinarité pour comprendre les autres métiers et une certaine expertise technique dans un secteur en perpétuelle évolution. Les entreprises du secteur ont d’ailleurs tendance actuellement à internaliser les savoir-faire pour la conception (design, mécanique, électronique, informatique, web) et sous-traiter la production.

 

Des capacités de compréhension transverse

 

« L’open hardware a beaucoup œuvré à la démocratisation de l’accès aux savoirs et aux techniques de l’Internet des objets. Un autodidacte est capable de rejoindre un projet d’objets connectés dès lors qu’il est suffisamment passionné et doté d’une âme de makers », explique Chékib GHARBI. Plus classiquement, en termes de formation, il existe des écoles d’ingénieurs généralistes qui proposent des options complémentaires pour justement disposer des capacités de compréhension transverse. Des mastères spécialisés à Bac +6 ont également été créés pour offrir la capacité d’appréhender des secteurs en particulier : l’énergie, le transport intelligent, la ville intelligente, la mécatronique, etc.

 

La France bien positionnée

 

Pourtant face à la recherche croissante de profils qualifiés, ces cursus ne suffiront pas à couvrir tous les besoins. Il y a en effet une très forte demande en matière d’informatique embarquée, de Big Data mais aussi de marketing. Selon AB Research, l’IoT représentera d’ailleurs le tiers du marché total du Big data et de l’analytics d’ici à 2020. La France a en tout cas là une belle carte à jouer. Selon Chékib GHARBI, « en France, nous sommes bien positionnés sur l’IoT, comme en témoignent les nombreux prix reçus chaque année par les entreprises françaises au CES de Las Vegas. Surtout, derrière elles, il existe de nombreuses sociétés moins exposées médiatiquement mais tout aussi talentueuses mais qui œuvrent dans des marchés très ciblés ».

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